voyages initiatiques
Bien agacé par l’inaction
Dans cet espèce de placard
Dit « cabinet de réflexion »
Un frère est entré en grom’lant
M’a dit « rédige ton testament :
T’as T’as des principes, pauv ‘type, qui s’ délitent
Histoire de t’filer des frayeurs.
J’te laisse mariner un quart d’heure
Si tu veux devenir frérot
On va t’faire des trucs rigolos »
Attends un peu ça s’ra pas long
Moi j’me dis « Mec , t’es con »
J’me suis mis un coup d’peigne
J’ai bu une gorgée d’gnole
J’avais peur que ça saigne
ou d’choper la vérole
On m’a enfilé une cagoule,
Je n’avais plus que les yeux d’bandés
Je rêvais, la bouche en cul de poule
D’un dernier verre de Muscadet
Puis on m ‘a tapé sur l’épaule
Une voix a dit : « Mec, tu t’enroles »
T’as les quenottes, mon pôte, qu’ont la bougeotte
On m’a retroussé une manche
Heureusement qu’ ma chaussette
Etait propre du dimanche,
Sinon j’aurais eu l’air quetsch
Ainsi dénudé, sans façon
Moi j’avance, à tâtons
Titubant dans le noir
Je suivais comme Ray Charles
Pauvr’ boeuf pour l’abattoir.
J’ vais m’étaler , tu parles
J’ai traversé l’torrent fougueux
Marché sur des tisons en feu
J’ai senti l’air des tempêtes
Tout un tas d’épreuves hyper chouettes
je m’initiais laconique
Et pensait : « c’est pas là qu’on nique »
Y a des colonnes, Bobonne, qui s’ bidonnent
Y ‘avait des toréadors craignos
Prêts à me transpercer les os
Mais en ultime friandise
Ces pédés m’ont roulé trois bises…
Mais sans mixité, pas de Jeanneton
Moi j’ rêvais « Fesses, tétons »
On m’a filé des gants
J’ai mis un tablier
J’étais si élégant
J’ pourrai plus l’oublier
La morale de c’te pauvre histoire
Avoir été soixante-huitard
peut conduire à de louches rancards
en sortant d’un placard tout noir
Quand à la fin d’l’initiation
Tu ouvres les yeux , tu vois des potes
Tu fais amende et contrition
Ben alors c’est pas d’la gnognotte
2ième morale de cette histoire
Quand t’es chômeur, qu’tu broies du noir
Que t’ fille a vingt ans , et qu’elle se barre
Pour étudier, sa vie démarre.
Faut de bonnes prédispositions
Pour faire une chanson rigolote
Faut oser pour faire diversion
Avec ces rimes que l’on tripotte
Les 5 voyages (d’après Jean Sablon)
"Savez-vous que c'est la première fois
Que nous nous séparons depuis que c'est arrivé ?
Remarquez que ça ne fait que quinze jours !
Evidemment quinze jours ce n'est pas très long...
Mais songez tout de même à ce que ça fait d'heures !"
Puisque vous partez en voyage
Puisque nous nous quittons ce soir
Mon coeur fait son apprentissage
Je veux sourire avec courage
Voyez j'ai posé vos bagages,
Marche avant, côté du couloir
Et pour les grands signaux d'usage
J'ai préparé mon grand mouchoir
Dans un instant le train démarre
Je resterai seul sur le quai
Et je vous verrai de la gare
Me dire adieu là-bas avec votre bouquet
Promettez-moi d'être bien sage
De penser à moi tous les jours
Et revenez dans notre cage
Où je guette votre retour.
{Parlé:}
Voilà, je vous ai trouvé une bonne place dans un compartiment
Où il y a une grosse dame et un vieux curé avec une barbe blanche.
Et puis je vous ai acheté deux livres... Le premier, c'est la vie des saintes...
Et l'autre, c'est l'exemple de bienheureuse Ernestine... Cela vous plaît ?
Puisque vous partez en voyage
Vous m'avez promis ma chérie
De m'écrire quatorze pages
Tous les matins ou davantage
Pour que je voie votre visage
Baissez la vitre je vous prie
C'est affreux je perds tout courage
Soudain je déteste Paris
Le contrôleur crie : "En voiture"
Le cochon il sait pourtant bien
Que je dois rester, mais je jure
Que s'il le crie encore une fois, moi je viens
J'ai mon amour pour seul bagage
Et tout le reste je m'en fous
Puisque vous partez en voyage
Ma chérie... je pars avec vous.
C’est gentil de venir m’écouter ce soir ! ah si si si
et puis ces fleurs, ces bonbons, ces gâteaux
Savez-vous que c'est la première fois!
Que je vous parle depuis mon arrivée
Remarquez , ça ne fait que vingt mois !
Evidemment vingt mois ce n'est pas très long...
Mais songez tout de même à ce que ça fait d'heures !
Puisque j’ai fait mes 5 voyages
Puisque vous m’écoutez ce soir
Qu’j’ai fini mon apprentissage
Je peux vous parler sans ambages
D’abord ’émoustiller vos sens
Pour vous faire mouiller vos mouchoirs
Je dois parvenir à l’essence
pour captiver mon auditoire.
Freimauer, ich muss sagen
Der erste Reise ist für Sinn
Aber reisend mit meinem Wagen
nütze ich wirklich bleifrei Benzin.
Maillet et ciseaux sont utiles
pour raboter nos préjugés
mais pour mon acné juvénile
C’est quand même trop exagéré
Voilà le deuxième voyage , voici l’art
Si à un vosgien vous demandez
Pour l’art, préfères-tu l’ maigre ou bien le gras ?
L’autre jour j’en ai acheté deux livres, et c’était la couenne le plus sympa, et à vous, cela vous plait
Au 3ème coup, j’ramène ma science
Quand j’ai mes règles, j’vais à l’évier
Il faut pour garder bonne conscience
Qu’ jusqu’à la lie vous les buviez
Pour l’quatrième des voyages
J’avais r’vêtu la robe des hommes
Le soir, l’enlevant pour m’foutre au page
j’ai humé tout l’arôme des zobs
Je lève les yeux, j’vois vos visages
me dévisager ahuris
C'est affreux je perds tout courage
Soudain j’me dis tire-toi d’ici
Le vénérable crie : "nec mergitur"
Car comme tout homme, il sait très bien
Que j’ vais jouir, mais je le jure
S'il bouge encore en moi, je viens viens viens
Une truelle comme outillage
me permettra de faire mon beur
Car partir pour l’ denier voyage
c’est l’achèvement du labeur
Pour terminer ce bizutage
dans l’étoile d’or, sans danger
pour augmenter son voltage
J’ai dû faire reluire le point G
Devant ce noble aréopage
Du reste du monde, je me fous
ET pour un bon compagnonnage
Mes chéris... je pars avec vous.
Gémis Avril 2004 ED
Pour un changement de véné
Suck Session Blues
Summertime
is now finishing
I-It’s time
to change our team
For our dinasty
Why don’t we need any J.R.
This man was known too nasty
We got our J.Y.R.
Oh Brothers
Don’t you cry
My Gaby is bone
Gaby don’t bow
My Gaby, please, dont bow
Gaby don’t bow
My Gaby, please dont bow
Oh Brothers, let him go
septembre 2006
voici d'abord l'original