les mantes religieuses
Elles te bouffent après t'avoir baisé!
Des bases pour concevoir un "bon" système de retraite l'exemple des parlementaires
Capital.fr : Quels sont ces "privilèges" ?
Marie-Laure Dufrêche : Le régime de retraite des députés fonctionne par répartition, mais leur caisse n’est alimentée qu’à hauteur de 12 % par des cotisations. Le solde du financement est assuré
par une subvention votée par les… parlementaires et payée par l’Etat,
donc les contribuables. Le régime des députés coûte aux Français la
bagatelle de 52 millions d’euros par an, sur les 60 millions de
prestations versées. Autre avantage : ils peuvent cotiser double
pendant 15 ans, puis 1,5 fois les 5 années suivantes. Ils auraient tort
de s’en priver puisque le rendement de leur régime est imbattable :
pour un euro cotisé, un député touchera 6 euros à la retraite, contre 1
à 1,5 euro pour un Français lambda. Ainsi, en seulement 22,5 années un
député validera l’équivalent d’une carrière pleine, soit quarante
annuités.
Capital.fr : Les sénateurs sont-ils aussi bien lotis ?
Marie-Laure Dufrêche :
Les sénateurs peuvent aussi cotiser double et le rendement de leur
régime est équivalent à celui des députés. Leur caisse fonctionne, en
partie, par capitalisation.
Les cotisations couvrent 43% des dépenses, le reste est financé par les
intérêts de leurs placements. Leur régime a le mérite d'être bien géré
puisque fin 2008, leur caisse était excédentaire de 575 millions
d’euros, ce qui leur permet d'assurer 23 années de prestations. Dernier
avantage de nos élus : en cas de décès, le veuf ou la veuve reçoit 66%
de la pension du défunt, sans condition de ressources. Or, dans le
privé, les conditions pour recevoir une pension de réversion sont
tellement drastiques que le conjoint survivant ne perçoit rien du régime général dès lors que ses ressources personnelles dépassent 1528 euros par mois.
C'est donc possible!